Bonjour à tous, je suis Emma, leader de la société Emma’Méthode, je suis consultante, coach, psychothérapeute et thérapeute en médecine traditionnelle chinoise, et, depuis l’année 2013, j’aide et guide les personnalités neuro-atypiques comme les personnes hypersensibles, à haut potentiel intellectuel et multipotentielles, à trouver leur voie dans leur vie personnelle et professionnelle.
Le podcast / article d’aujourd’hui est dédié aux hauts potentiels :
Alors, Quels sont les singularités partagées par les hauts potentiels ?
En Neuroscience, les HP autrement nommés les surefficients, peuvent être diagnostiqués par le test Waise qui est un test de niveau intellectuel pour adultes (à partir de 16 ans). Il permet de déterminer le quotient intellectuel (QI) de la personne, ainsi qu’une cartographie détaillée de ses aptitudes intellectuelles. A partir de 130 de QI, on est référencé haut potentiel, puis pour affiner, il existe d’autres subtests optionnels en fonction des résultats du premier test Waise.
Tout d’abord je dirais que nous sommes tous uniques évidemment, mais les hauts potentiels possèdent une perception différente du monde à double tranchant.
On pourrait commencer par dire qu’ils possèdent une capacité de réflexion très rapide naturellement et une certaine vivacité d’esprit.
Ils possèdent aussi un vocabulaire détaillé, précis et clair, « un mot pour chaque chose et chaque chose à son mot ».
Ils ont notamment une bonne mémoire et une capacité d’analyse rapide (attention aux raccourcis, aux jugements hâtifs, et aux conclusions rapides) ils analysent donc rapidement les situations qui les entourent avec une grande logique et traitent rapidement les informations.
Ils fonctionnent principalement par associations d’idées.
À cause de cette vivacité d’esprit, ils ne supportent pas la routine ni l’ennui qui peuvent rapidement se transformer en situations ingérables pour eux, en exemple, nous pouvons citer les relations humaines qui sont parfois délicates, si la personne en face d’eux n’est pas nourrissante pour eux, ils préfèrent rester seuls et partir.
En général, la solitude est plus confortable pour les neuro-atypiques, plutôt que d’être mal accompagnés (sauf pour ceux qui ont un tel manque d’estime d’eux-mêmes qu’ils préfèrent être en mauvaise compagnie plutôt que rester seuls). Ce sont souvent des personnes qui ont subi des maltraitances psychologiques étant enfants et n’ont pas pu se construire correctement.
Cette vivacité d’esprit amène aussi un besoin de stimulations permanentes que l’on peut appeler une boulimie de stimulations et d’activités.
Les rapports avec l’autre peuvent être parfois conflictuel, pas seulement à cause de leur humour décalé et particulier mais surtout parce qu’ils savent, sans savoir comment ils savent, mais ils savent !
Ils n’arrivent pas à expliquer comment ils en sont arrivés là, à cette conclusion précise d’une réflexion, ils n’ont pas la possibilité de s’expliquer clairement là-dessus.
le syndrome de Cassandre:
C’est ce que l’on appelle le syndrome de Cassandre qui est une expression tirée de la mythologie grecque. Cassandre était une femme, qui avait reçu le don de prophétie et la malédiction de ne jamais être crue par son entourage. Aujourd’hui nous appelons des « cassandres » ceux qui annoncent les malheurs, ceux dont on cherche à étouffer la parole car elle dérange.
Le vrai drame là-dessus, est qu’ils savent comment les choses vont se dérouler mais de façon prématurée et comme leur entourage n’a pas le même système de pensée rapide qu’eux, on ne les croit pas et on les rejette et le jour où la situation s’éclaircit à la fin de l’histoire, et bien, tout le monde a oublié qu’ils l’avaient prédit !
Les valeurs ancrées:
Ce qui est aussi remarquable, c’est qu’ils ont des valeurs très ancrées. Les HP ne supportent pas qu’elles ne soient pas respectées et si elles ne sont pas honorées dans la famille, alors ils ressentent un sentiment de rejet, ou bien, ils se mettent eux-mêmes de côté, ils ont le sentiment vivre un grand mal-être, que ce soit en entreprise, dans le couple et/ou entre amis.
Comme tous les neuro-atypiques, les hauts potentiels ont un besoin spécifique de vouloir contribuer au monde de façon décuplée, ils aspirent à se sentir utiles, on dit couramment qu’ils sont dans le « Don ».
Je dirais que ce qui est dommage, c’est qu’ils ont tendance à dénigrer leurs propres talents naturels, parce que justement, ils sont innés, donc ils ne valent rien ! en conséquence, ils ne les exploitent pas, pire, ils se dénigrent très souvent comme par exemple, je suis nul(le), je n’y arriverai jamais.
Ils ont autre chose de puissant chez eux, c’est la quête des sens qui les font vibrer, les pousse et les porte, ils ont un besoin fondamental de grandir et de s’épanouir, de s’améliorer jour après jour, il est impossible pour eux de stagner !
Le syndrome du Jambon :
Ils peuvent souffrir aussi de ce que j’appelle mignonnement, le syndrome du jambon. Gens trop bons, gens trop « cons ». Parfois naïfs, altruistes, idéalistes, ils ont le sens de la justice décuplée, ont tendance à trouver des excuses aux autres, même si ça ne les aide pas vraiment. Ils protègent souvent leurs bourreaux aussi… (Sujet d’un autre article !).
Victimes:
J’en arrive au Mot de la fin, les hauts potentiels comme la majorité des neuro-atypiques, se font passer après les autres, ils surévaluent les personnes qui les entourent et s’occupent toujours d’eux en priorité, ce qui, sans le vouloir, attire les personnalités toxiques, les pervers narcissiques et les manipulateurs en général.
Ce point exige un travail profond avec les neuro-atypiques qui sont souvent victimes de maltraitances de la part de leur entourage. Alors n’attendez pas pour demander de l’aide de la part d’un professionnel de l’accompagnement.